Né le 20.09.1911 à La Charité-sur-Loire (58)
Profession : En février 1935, il est infirmier à l’asile de Ville-Evrard à Neuilly sur Marne
Situation familiale pendant le conflit: marié – un enfant
Domicile : 14, avenue Eugène Fromentin à Neuilly-sur-Marne
Réseau maquis :
Pseudo : Hove – Lavergne
Arrêté le : vendredi 7 juillet 1944 par les brigades spéciales
Prisons et camps d’internement: Fresnes
Il est dans le convoi parti de Pantin le 15 août 1944 pour Buchenwald où il a le matricule 77326
Il est transféré à Dora le 3 septembre 1944 et le 6 septembre à Ellrich Il sera veilleur de nuit au Revier Il est déclaré décédé le 04.04.1945 à Nordhausen Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations, photos…. dont vous disposez (en indiquant vos sources). Lucien Angelard est mobilisé le 18 septembre 1939 dans la Marine à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Démobilisé le 27 juillet 1940, à Toulon (Var) Il reprend son travail d’infirmier. Membre de la CGT il s’occupe de la propagande syndicale clandestine dans l’établissement, repéré, il est suspendu de son emploi, puis révoqué. Pour faire vivre sa famille il travaille dans des fermes, dans l’Oise et le Cher jusqu’en 1943. À la fin avril 1943, il entre au parti communiste clandestin. Adjoint au commissaire politique régional de la banlieue Est de Paris, il prend le pseudonyme de Hove. En décembre, il rentre à Neuilly-sur-Marne. Avec Adolphe Legeay , il est chargé de contrôler quatre régions, puis devient commissaire aux effectifs à l’inter région 31. En mars 1944, suite à une intervention de la police il s’échappe de justesse. Il ne rentre pas à son domicile, mais dans une chambre 24, voie Monsigny, à Vitry-sur-Seine qu’il avait loué, depuis février au nom de Lavergne. A plusieurs reprises des policiers interroge Henriette son épouse à leur domicile de Neuilly-sur-Marne. À la mi-juin, le couple emménage au 4, rue du Cap à Créteil. Le vendredi 7 juillet 1944, quatre policiers de la brigade spéciale n° 2 vers neuf heures trente, Lucien Angelard est interpellé. Henriette est également arrêtée. Ils sont emmenés dans les locaux des brigades spéciales. Lucien et Jeanne Angelard sont déportés le 15 août 1944. Jeanne Angelard prit la direction de Ravensbrück, puis Schönefeld, elle est libérée en avril 1945. Archives Amicale Dora Ellrich Livre Mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Le Maitron 11 mars 1988 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE SECRÉTARIAT D’ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS Arrêté du 3 février 1988 relatif à l’apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès NOR : ACVP8820007A Par arrêté du secrétaire d’État aux anciens combattants en date du 3 février 1988, il est décidé d’apposer la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès de : Angelard (Lucien), né le 20 septembre 1911 à La Charité-sur-Loire (Nièvre), décédé le 4 avril 1945 à Nordhausen (Allemagne).
Fin août 1943 il est envoyé en Sologne où il est chargé d’organiser un maquis dans le secteur de Lamotte-Beuvron avec Louis Chapiro.