
Né le 11.04.1922 à Versailles (78)
Profession :
Situation familiale : Célibataire
Domicile :
Organisation, réseau, maquis : FAFL
Arrêté le : 8 juillet 1944 à Paris
Prisons et camps d’internement: Fresnes
Il est dans le convoi parti de Pantin le 15 août 1944 pour Buchenwald où il a le matricule 77308 .
Il est transféré à Dora puis à Ellrich où il décède le 20 janvier 1945. Article paru dans le bulletin le “Doralien” de janvier 2011 (Tous droits réservés) ARIBAUD Paul UN RESISTANT, UNE VIE BRISEE Par Mr DUCHEMIN Gérard, neveu de Paul ARIBAUD Paul est né le 11 avril 1922 à VERSAILLES. Très tôt, son grand-père, gérant des cycles “automoto ” de Versailles, éveille en lui sa future passion pour la mécanique et l’aviation. C’est ainsi que dès 1938 il s’inscrit à l’Aéro-Club d’Ille de France, désirant , plus tard, devenir pilote. C’est également à cette époque qu’il découvre la musique Swing américaine à laquelle il s’identifiera totalement. Tandis que sa famille décide de fuir l’occupation allemande, en se réfugiant à Toulouse, Paul décide de rester à Versailles. Il assiste aux diverses manifestations d’étudiants du 11 Novembre 1940 pourtant interdites par les allemands. Face aux répressions survenues lors de cette commémoration, Paul décide de quitter clandestinement la zone occupée pour se rendre en zone libre. Arrivé à Marseille, il contracte, le 3 Mars 1941, un engagement de 4 ans au Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc ( R.I.C.M. ) avec son ami Roger CARRO. Fin 1942, ils réussissent pourtant à s’ échapper, passent finalement le Maroc Epagnol, et rejoignent le consulat britannique à TANGER . De son côté, Paul rejoint pendant quelques temps le 540th engineer régiment américain ( vers la mi-décembre 1942 ) fraîchement débarqué sur les côtes marocaines, la Mission Militaire de GIBRALTAR ( vers la mi-janvier 1943 ), et enfin LONDRES où il signe son acte d’engagement dans les F.F.L. ( matricule n° 35.440 ) le 18 Février 1943. Comme tout nouvel engagé, il parfait son entrainement à CAMBERLEY. Il est incorporé aux F.A.F.L. 1er Mars 1943, et devient caporal le 4 Mars. Appartenant au B.C.R.A.L. et à la D.G.E.R. avec le grade de sous lieutenant, il est également membre du réseau RONSARD-TROENE ( pseudo: troene 200; alias: duchène paul ). Il est plusieurs fois envoyé en mission en FRANCE, mais le 8 Juillet 1944 ( en qualité de chargé de mission de 3eme classe et opérateur radio ) il est arrêté, à PARIS, par la Gestapo à la station DENFER-ROCHEREAU. Il est détenu à FRESNES jusqu’au 15 Aout 1944 et déporté politique par le dernier convoi ( I. 264 ) parti de PANTIN ( quai aux bestiaux ) pour BUCHENWALD avec le matricule: 77308. Il est ensuite transféré à DORA puis ELLRICH au block I, kommando BIII, puis 63. Le 19 Janvier 1945, épuisé et malade, il entre au Revier d’ ELLRICH et décède le 20 Janvier 1945 de pneumonie. Il est incinéré à DORA. Il a reçu les mentions “mort pour la FRANCE le 19 Avril 1945, mort en déportation ( J.O. du 10 juin 1987, arrêté du 10 Avril 1987 ), et le titre de Déporté-Résistant (carte n° 100121279). -> Archives familiales, Tous droits réservés ->archives Amicale Dora Ellrich, ->Livre Mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, ->livre des morts du camp de Dora Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations, photos…. dont vous disposez (en indiquant vos sources).
L’année suivante, sa conscience politique grandissant, il adhère, avec quelques amis de son âge, au Parti Social Français.
Mais la déclaration de guerre de septembre 1939, brisera à jamais son rêve.
Ils embarquent le 26 Mars à bord du SIDI BEL ABBES pour ORAN et rejoignent RABAT, lieu de stationnement de leur régiment. A la faveur d’une permission, ils désertent le 8 juin 1941 et tentent d’atteindre le Maroc Espagnol afin de rejoindre le Général De Gaulle à Londres. Malheureusement, ils sont arrêtés par les habitants du DOUER OULED RAFFA à quelques kilomètres de la frontière et sont condamnés le 1er Aout 1941 par le tribunal militaire de CASABLANCA à 5 ans de prison et 1000 frs d’amende. Incarcérés à la prison militaire de Port Lyautey, ils y vivent un enfer. Leur avocat, Maitre LAPORTE, réussit, par un recours en grâce auprès du Maréchal PETAIN, à leur obtenir une remise partielle de peine de 2 ans.