Compiègne
« A COMPIEGNE » de Jean Maupoint , chansonnier déporté à Dora chanté par margot.
La caserne de Royallieu de Compiègne a été construite en 1913 et regroupait 25 bâtiments sur une surface de 16 hectares.
De 1941 à 1944, la caserne de Compiègne Royallieu fut utilisée par l’armée allemande.
Le camp de Royallieu a joué un rôle central dans la politique allemande d’occupation. Si les internés sont majoritairement des politiques et des résistants, pour beaucoup communistes, qui sont tous en transit, en provenance de l’ensemble des prisons de France et à destination des camps nazis, il y a également des internés civils (Russes, Américains, entre autres) et des juifs.
Camps de transit en France, près de 50 000 personnes y ont été acheminées.
La plupart sont déportés, soumis au travail forcé et aux mauvais traitements, près de la moitié décède pendant le transport ou dans les camps dont ceux de Dora et d’Ellrich. Deux tunnels d’évasion ont été découverts sur le site de l’ancien camp dont l’un se trouve dans le Mémorial. Il a fait l’objet d’une fouille. Cette fouille est protégée par un abri qui en signale la présence. Si les évasions ont été rares dans le camp de Royallieu, quelques-unes ont réussies Des témoignages sonores et vidéo racontent ces évasions, tout particulièrement celles, collectives, réalisées par tunnel en juin 1942 et juin 1944.
En 2008 a été inauguré sur ces lieux le Mémorial de l’internement et de la déportation.
De l’ancien camp, seul sont conservés trois bâtiments.
dans ce musée, documents originaux et témoignages sont mis en scène sur des écrans, des vidéoprojecteurs et de haut-parleurs. A l’entrée du camp un murs des noms des déportés parti de Compiègne est régulièrement mis à jour en fonction des recherches historiques.